Lorie Ouellet évolue dans le monde du plein air depuis plus de 20 ans. Elle est professeure-chercheure en intervention plein air à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) depuis 10 ans. Dans le cadre de sa thèse de doctorat, elle s’est intéressée à l’influence du genre sur la reconnaissance sociale dans les groupes d’expédition. Ses observations des comportements d’étudiants au cours d’une expédition de canot d’un mois ont généré une remarquable analyse des rapports hommes-femmes. Entrevue avec une prof qui carbure à l’aventure.
Les recherches sur le sexisme en plein air sont assez nombreuses. Est-ce que c’est un phénomène nouveau ?
Les recherches sur cet enjeu ont débuté dans les années 1980, lorsque le plein air a commencé à être enseigné au niveau universitaire. La discrimination vécue par les chercheures et leur difficulté à faire leur place dans le domaine sont généralement à l’origine de ce type de recherche. Le portrait général issu de la recherche sur le genre et le plein air était et demeure assez déprimant.
Ça vous a surprise ?
Oui, parce que lorsque j’ai commencé mon bac en plein air en 1998, j’avais l’impression que c’était un milieu très égalitaire et qu’il n’y avait pas vraiment de discrimination. Les études scientifiques sur le sujet m’ont fait prendre conscience des nombreuses inégalités de genre dans les activités de plein air.
Ces études, principalement menées en Australie, en Grande-Bretagne, aux États-Unis et en France recensent beaucoup de problèmes tels que la sous-représentation, le manque de reconnaissance des femmes dans le milieu du plein air et les attentes de performance moindres à leur égard. Cette discrimination a des conséquences sur les occasions d’apprentissage des femmes, sur leur confiance en elles, leur sentiment de compétence et d’appartenance au milieu, ainsi que sur leur longévité professionnelle.
Pourtant, dans les groupes que je supervise depuis 15 ans, j’en vois des femmes qui se démarquent et qui sont reconnues par leurs pairs. Comme cet aspect positif est très peu documenté, j’ai choisi d’aller y voir de plus près dans le cadre de mon doctorat. Mon objectif était de comprendre comment le genre influençait les processus de reconnaissance sociale dans un groupe d’expédition éducatif.
J’ai donc réalisé une étude d’observation participante au cours d’une expédition de canot d’un mois avec un groupe de 24 étudiants enrôlés dans un programme professionnalisant en plein air, soit 17 hommes et 7 femmes. Lors de l’expédition, chaque étudiant devait occuper le rôle de leader du jour pour lequel il recevait de la rétroaction de ses pairs et des enseignants. Quelques semaines après l’expédition, j’ai aussi mené des entretiens semi-dirigés avec 10 participants et 7 participantes.

Qu’avez-vous constaté au cours de cette expédition ?
Somme toute, j’ai observé des rapports sociaux de genre plus égalitaires que ce qui est rapporté dans la littérature scientifique et une forte reconnaissance des femmes. Ainsi, lorsque j’ai demandé aux participants d’identifier un modèle de bon intervenant plein air dans leur groupe, 80 % des modèles nommés étaient des femmes ! Même une femme très jeune et peu expérimentée a été nommée quatre fois. À l’inverse, des hommes plus expérimentés ont peu ou pas été mentionnés.
Cette reconnaissance après coup était-elle présente durant l’expédition ?
C’est là que ça devient intéressant. Je dirais, pour faire une allégorie, que les femmes ont eu à négocier des « rapides » plus techniques et plus compliqués que les hommes durant cette expédition de canot. Sans s’en rendre compte, elles adoptaient des stratégies qui leur permettaient d’éviter certains obstacles que les hommes ne rencontraient pas.
Par exemple, j’ai vu des filles qui avaient plus de compétences que la majorité des membres du groupe s’excuser de prendre la parole pour donner leur opinion. Elles prenaient bien soin de préciser qu’elles ne voulaient prendre la place de personne et qu’elles n’agissaient pas ainsi pour démontrer leurs compétences. Tout se passait comme si elles sentaient qu’elles n’avaient pas la légitimité pour donner leurs idées. Intuitivement, pour faire accepter leur leadership, les femmes passaient le message qu’elles agissaient pour aider le groupe et tentaient d’éviter de donner l’impression qu’elles voulaient se mettre de l’avant. Pourtant, si un homme le fait, ça n’est jamais remis en question.

Peut-on parler de double standard ?
Oui, tout à fait. L’adoption d’un style de leadership plus participatif par une femme est en général mieux accepté par le groupe, parce qu’il est cohérent avec les stéréotypes de genre. Lorsque les participantes devenaient directives, ça ne passait pas. Elles se faisaient couper la parole, leurs idées n’étaient pas prises en considération ou on leur reprochait ouvertement leur directivité. En revanche, un style de leadership plus directif passait mieux s’il était adopté par les hommes.
Ce point a été évoqué plusieurs fois durant les entrevues post-expédition, et même pendant l’expédition. L’une des femmes, lors du débriefing de groupe après sa journée de leadership, s’est fait dire que son visage était trop dur, qu’elle ne souriait pas assez, qu’elle était trop directive, alors que selon mes observations, elle n’avait pas été plus directive que d’autres hommes et n’avait pas montré un visage plus dur. À mon avis, elle était super bonne. Encore une fois, ces remarques n’ont jamais été faites aux hommes…
Ce double standard est bien documenté par la recherche, tout comme les sanctions sociales infligées aux femmes qui transgressent les stéréotypes de genre en leadership. Les sanctions sociales peuvent prendre diverses formes, par exemple, on ne va pas prendre en considération les conseils ou les consignes données par une femme, on peut se moquer d’elle, la rejeter, ne pas l’inviter à certaines activités sociales. Le prix à payer est parfois lourd…
Avez-vous observé d’autres comportements liés au genre ?
Oui, principalement dans la division des tâches en expédition ! Dans ce groupe, plus de femmes que d’hommes se sont impliquées dans l’ensemble des tâches, qu’elles soient valorisées ou non. Par exemple, les tâches plus techniques associées à la descente de rivière, comme le repérage d’un rapide, et l’exécution d’une manœuvre technique, étaient perçues comme plus prestigieuses que celles associées au campement comme faire la cuisine et laver la vaisselle.
Les femmes s’impliquaient dans toutes ces tâches, et ce, sans imposer leur participation à des tâches plus prestigieuses, contrairement à certains hommes qui insistaient davantage pour être impliqués dans les tâches techniques, tout en s’impliquant peu dans d’autres types de tâches. De plus, lorsque les femmes étaient recrutées pour exécuter des tâches techniques, en général, elles se considéraient chanceuses !
Par ailleurs, certaines femmes ont continué de travailler très fort pour le groupe, même lorsqu’elles étaient fatiguées ou blessées et ne se sont jamais plaintes. Plusieurs m’ont d’ailleurs partagé qu’elles sentaient qu’elles avaient besoin de faire leurs preuves et qu’elles avaient peu le droit à l’erreur. Mon hypothèse c’est qu’elles évitaient les comportements susceptibles de renforcer les stéréotypes à l’égard de la « supposée » fragilité physique des femmes.

« Un de mes anciens étudiants m’a déjà remerciée de l’avoir aidé à progresser en canot, et ce, en soulignant qu’il n’aurait jamais pensé qu’une femme pouvait lui apprendre à faire du canot. Cette anecdote m’a fait réaliser combien il nous restait du chemin à faire. »
— Lorie Ouellet
Le plein air n’est donc pas exempt de sexisme
Le sexisme à l’égard des femmes en plein air est très rarement ouvertement hostile : c’est un type de sexisme qu’on dit « ambivalent ». Le sexisme ambivalent est une attitude globalement positive à l’égard des femmes, mais qui est accompagnée de comportements qui sous-tendent de faibles attentes de performance à leur égard. Par exemple, lorsqu’un homme aide une femme à exécuter certains types de tâches comme allumer un feu ou installer une bâche, le message implicite qui est envoyé est : « je m’attends à ce que tu sois moins compétente que moi pour ce genre de tâche, donc je vais t’aider ou je vais la faire à ta place. »
Bien que ce type de soutien soit souvent une aide généreuse et authentique, il communique de faibles attentes à l’égard des compétences des femmes. Le sexisme ambivalent fait en sorte que les femmes reçoivent beaucoup de micromessages dont l’accumulation finit par avoir un impact négatif sur la confiance en soi, la propension à exécuter de nouvelles tâches et à développer de nouvelles habiletés. Ultimement, le sexisme ambivalent est connu pour affecter négativement la performance des femmes.
C’est très stéréotypé, cette attitude de prendre pour acquis que les femmes sont moins bonnes. On dirait parfois que certaines différences physiques entre les hommes et les femmes, comme une différence de force, sont utilisées et amplifiées pour justifier une répartition différente des tâches. En général, les hommes sont plus forts que les femmes, mais cette différence est rarement assez significative en plein air pour justifier que les tâches qui impliquent de la force soient réservées aux hommes. Ce qui compte, c’est d’être assez forte pour faire ce que tu as à faire. Je n’ai jamais vu une fille ne pas réussir à portager un canot de 80 livres. J’ai vu beaucoup de filles douter par contre, et beaucoup d’hommes tenir pour acquis que cette tâche leur revenait…

Au-delà de votre recherche menée auprès de ce groupe d’étudiants, quels sont les obstacles qui nuisent à la participation des femmes aux activités de plein air ?
L’écart de revenu entre les hommes et les femmes est un exemple de contraintes qui désavantagent les femmes, puisque les activités de plein air peuvent être dispendieuses.
La répartition du travail entre conjoints en est une autre. Bien que les choses s’améliorent de ce côté, les femmes s’occupent davantage des enfants, accomplissent plus de tâches domestiques et ont donc moins de temps à consacrer à leurs loisirs. De plus, et c’est documenté, elles ont plus tendance à faciliter la pratique des loisirs de leur conjoint que l’inverse.
Par ailleurs, elles ont moins de partenaires de pratique. Par exemple, si les hommes ont un groupe d’amis avec qui ils ont commencé à faire de l’escalade quand ils étaient adolescents, ça demeure leur groupe de pratique plus tard. Comme il y a moins de filles qui font ce type d’activités de plein air, il est plus difficile pour les femmes de trouver un réseau social avec qui commencer ces activités.
De plus, lorsque les femmes font du plein air avec leur conjoint, c’est souvent lui qui prend les décisions durant l’activité. À terme, cet arrangement entre les sexes contribue à restreindre le développement des habiletés des femmes et leur confiance en elles.
À l’inverse, quand deux femmes font de l’escalade ensemble, par exemple, ce sont elles qui prennent les décisions. Elles ont donc plus d’occasions d’occuper des rôles plus actifs et de développer leurs habiletés et leur autonomie. À ce titre, les communautés de plein air exclusivement féminines, comme les Cyclopétards, Les Chèvres de montagne, ou encore Eau vive au féminin, ont un rôle important à jouer dans l’initiation des femmes et le développement de leurs habiletés.
Voilà une belle porte d’entrée pour les femmes !
Tout à fait ! Le contexte de non-mixité offre des avantages incroyables pour le développement des femmes. Ces groupes offrent un environnement qui permet aux femmes d’occuper des rôles actifs, d’apprendre sans paternalisme, de développer à leur rythme leur confiance en elles et leurs habiletés. Elles peuvent ainsi reconnaître leur force et leur autonomie physiques. Ces communautés qui sont basées sur le plaisir plutôt que sur la performance stimulent également le sentiment d’appartenance.
À terme, ces groupes vont jouer un rôle important pour faire augmenter le nombre de femmes dans le milieu du plein air. Ces femmes vont ensuite se joindre à des groupes mixtes, et, petit à petit, elles vont montrer qu’elles ont toutes les capacités nécessaires. Ces groupes font partie des solutions.

Qu’est-ce qu’une meilleure intégration des femmes apporterait au milieu du plein air ?
Le milieu gagnerait des travailleuses incroyablement dédiées, super responsables et compétentes.
Même s’ils ont parfois l’impression que cet enjeu ne regarde que les femmes, les hommes font pourtant partie de la solution et gagneraient à ce que le milieu soit plus inclusif. Ils sont eux aussi victimes d’un système qui les contraint parfois à des rôles masculins traditionnels. La clé, selon moi, c’est le co-développement.
Une présence accrue des femmes va permettre aux hommes d’avoir une plus grande latitude dans les comportements qu’ils peuvent adopter. Ils vont pouvoir incarner leur masculinité de façon différente, plus libérée. Les femmes aussi auront plus de latitude dans leurs rôles.

Comment changer la donne ?
Il faudrait avant tout reconnaître qu’il y a un problème d’inégalité, ce que le milieu du plein air a de la difficulté à faire actuellement. La plupart des gens croit que c’est un milieu égalitaire : « Non, on est tous égaux, on s’aime tous… ». C’est un sujet délicat, très difficile à aborder, car les hommes craignent d’être jugés et marchent un peu sur des œufs. Pourtant, ils ne sont pas « coupables ». Au contraire, ils peuvent être des alliés incroyables pour les femmes.
Je pense que la plupart des gens sont bienveillants et pensent agir de façon inclusive. Toutefois, je me rends compte que certains obstacles à l’inclusion des femmes et des filles en plein air sont imbriqués dans les rapports sociaux de genre et sont très subtils et difficiles à déceler. Les comportements font partie de façons d’être et de croyances incorporées, autant par les femmes que les hommes, de sorte que malgré les meilleures intentions, on ne se rend pas toujours compte des difficultés qu’on cause aux femmes.
Une réelle reconnaissance que les filles et les femmes vivent des difficultés que les hommes ne vivent pas permettrait d’outiller les intervenants et les enseignants afin qu’ils perçoivent les comportements pouvant nuire à l’inclusion et favorisent l’adoption de pratiques plus inclusives et valorisantes pour les femmes et les filles.

Ne faudrait-il pas également agir tôt, dès l’enfance ?
Oui tout à fait, et ça passe par l’éducation des personnes qui ont un rôle significatif dans la trajectoire des filles, comme les enseignants en éducation physique au primaire et au secondaire, ainsi que les enseignants des programmes de plein air au cégep et à l’université. Il y a aussi du travail à faire du côté de la formation des moniteurs de camps de vacances et chez les scouts. Ce sont des portes d’entrée pour les enfants dans le milieu du plein air, et il est important qu’on ne reproduise pas des dynamiques de genre inégalitaires dans ces milieux.
Il faut sortir des stéréotypes de genre en donnant l’occasion aux filles, autant qu’aux garçons, de développer leurs habiletés physiques, notamment en les encourageant à prendre des risques. Ces habiletés physiques, ainsi qu’une attention plus fine des hommes et des femmes face à leurs comportements et à la reproduction des rôles traditionnels de genre en contexte de mixité, contribueraient à faire sauter certains obstacles qui nuisent à la confiance en soi des femmes et à leur plaisir. Le plaisir est une des clés qui incitera les femmes à s’investir dans le plein air et à y rester actives, de façon récréative, ou professionnelle, si elles choisissent cette voie.
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