Le nom de Marie-Ève Ouellet pourrait très bien rimer avec le mot implication. Déterminée, engagée et audacieuse, cette femme inspirante est à l’origine de plusieurs projets sportifs porteurs qui ont un impact positif sur les jeunes athlètes.
Lumière sur la feuille de route impressionnante de cette ambassadrice qui laisse sa marque au sein de sa communauté.
Le soccer comme élément déclencheur
Bachelière en enseignement de l’éducation physique, Marie-Ève Ouellet est aujourd’hui directrice adjointe de l’école secondaire de Rivière-du-Loup, où elle a elle-même réalisé ses études. À l’époque, elle s’adonnait à la gymnastique, alors que les sports organisés n’étaient pas encore très structurés. «À mon arrivée au collégial, des étudiantes m’ont proposé de joindre l’équipe de soccer. C’est là où j’ai développé cette nouvelle passion.»
Par la suite, son amour pour ce sport a rapidement pris une ampleur beaucoup plus grande que le jeu sur le terrain. Coach pour l’Association régionale de soccer de l’Est-du-Québec, pour des équipes de calibre 3A et pour les Jeux du Québec, elle se découvrait peu à peu un intérêt considérable pour l’univers du sport organisé.
Partir de zéro
En 2012, Marie-Ève a été approchée pour créer des programmes sports-études à l’école secondaire de Rivière-du-Loup. Alors quasi inexistants, ceux-ci allaient permettre de personnaliser et de structurer le sport sur le territoire. «Dû à notre contexte géographique, c’était difficile de compter sur des employé·e·s à temps plein. Le sport-études nous a réellement aidés à combler nos besoins.». Évidemment, le soccer fut le premier sport inclus au projet. De fil en aiguille, 11 autres disciplines ont été ajoutées aux programmes. «Lors de la première année, 40 jeunes avaient intégré le sport-études. Aujourd’hui, on en compte plus de 350.»
De fil en aiguille, Marie-Ève Ouellet ressentait le fervent désir d’avoir une vue d’ensemble de l’offre sportive dans l’Est. Le sport civil régional a donc commencé à grandement piquer sa curiosité. C’est d’ailleurs ce qui l’a menée à occuper, depuis 2016, la fonction de directrice générale de l’Association régionale de soccer de l’Est-du-Québec, couvrant de la région de la Gaspésie jusqu’à La Pocatière.
L’avancement du soccer féminin, une cause importante pour Marie-Ève Ouellet
Puisque son association régionale est représentante de Soccer Québec, Marie-Ève effectue, depuis quelques années, des mandats liés au développement du soccer féminin au sein de cette fédération. «Chaque fois qu’il y a des événements, que ce soient les Jeux du Québec ou les tournois de sélection régionaux, on tente de rassembler les entraîneures pour mettre en branle des activités de promotion ou pour échanger sur les réalités des filles et des femmes.»
Depuis deux ans, elle fait également partie de l’équipe de mentores de l’Académie des éducatrices, qui accompagnent et soutiennent le cheminement des entraîneures en soccer. «Comme dirigeante dans le milieu sportif, je tente du mieux que je peux d’influencer positivement les filles et les femmes de mon entourage et de les encourager à s’impliquer. Cela me tient profondément à cœur.»
Venir en aide aux athlètes de sa région
En plus d'appuyer la cause du sport au féminin, Marie-Ève tient à desservir ses athlètes de façon juste et équitable. C’est pourquoi elle a choisi de collaborer avec des organismes externes tels que l’Institut national du sport (INS) au Québec, qui soutiennent le développement des athlètes. Puisque la région du Bas-Saint-Laurent n’était rattachée à aucun centre d’excellence, les jeunes ayant reçu leur identification d’athlète n’avaient pas autant de services. Pour une femme engagée comme Marie-Ève, impossible de garder le statut quo. «J’ai commencé à collaborer avec l’INS pour pouvoir développer un partenariat avec Excellence sportive Québec Lévis. De cette façon, on a maintenant les outils en poche pour desservir adéquatement les athlètes du Bas-Saint-Laurent».
Par ses nombreuses implications et son grand leadership, Marie-Ève Ouellet réussit à défoncer des barrières et à faire avancer concrètement les choses dans le monde du sport. «Créer des partenariats, développer des athlètes, travailler en équipe… Tout ça, je le fais avec cœur parce que nos jeunes sportives et nos jeunes sportifs méritent d’avoir accès à ce qu’il y a de mieux!»
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